Suicidal feelings are not the same as giving up on life. Suicidal feelings often express a powerful and overwhelming need for a different life. Suicidal feelings can mean, in a desperate and unyielding way, a demand for something new. Listen to someone who is suicidal and you often hear a need for change so important, so indispensable, that they would rather die than go on living without the change. And when the person feels powerless to make that change happen, they become suicidal. Help comes when the person identifies the change they want and starts to believe it can actually happen. Whether it is overcoming an impossible family situation, making a career or study change, standing up to an oppressor, gaining relief from chronic physical pain, igniting creative inspiration, feeling less alone, or beginning to value their self worth, at the root of suicidal feelings is often powerlessness to change your life – not giving up on life itself.
Will Hall, Living with suicidal feelings (via madness-narrative)
Exactly.
Beatrix by BenedictWallace
Well then, here I am! Back again:) Bien bien , un petit article de chauffe pour parler un peu d'un jeu de rôle qui m'a fait beaucoup réfléchir. Et ouais, un jdr qui fait réfléchir, ça vous la coupe hein.
Ce JdR, c'est Eclipse Phase.
Dans un futur que l'on imagine pas si lointain, la Singularité s'est produite. La Singularité, c'est un point théorique dans le temps où l'on estime qu'une (ou plusieurs) avancée scientifique va impacter la vie des humains de façon significative. Tellement significative que cela aura des impacts proprement inattendus sur notre façon de vivre.
Nanotechnologie, numérisation de l'esprit humain, développement d'IA puissantes, colonisation du système solaire, émergence de nouvelles doctrines (économiques, sociales, etc...) et disparitions de certaines religions, voilà le programme d'un futur dépeint avec habileté par les créateurs de ce jeu. Ce sont des thèmes très classiques de la SF (la partie "Références et inspirations" est un vrai régal!) auxquels s'ajoutent des éléments scénaristiques intéressants que l'on attend pas vraiment quand on pense à un milieu qu'on imaginait cyberpunk (exploration spatiale par exemple).
Le tout est très agréable à découvrir et fait beaucoup réfléchir sur les limites de la technologie en tant que "grand sauveur de l'humanité". Quand des nano-usines permettent de fabriquer de la nourriture à volonté et que les êtres humains sont "immunisés à la mort" (transfert de l'esprit dans un nouveau corps si besoin, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Carbone_modifi%C3%A9 ), alors tout s'arrange dans les relations humaines, non?
Certainement pas.
Intérêts corporatistes, oppositions idéologiques, choix de vie, volonté de créer de nouvelles structures sociales, désinformation, dictatures et complots prennent le relais des problèmes bassement physiques. Et c'est bien ce que j'adore dans ce jeu: à travers un univers très hautement technologique, on vient au final à réfléchir non pas sur les formidables possibilités technologiques débloquées, mais sur les problèmes sociétaux qui affectent toute l'Humanité (ou la Transhumanité, mais je m'égare).
Bon c'était un peu confus tout ça, il va falloir que je reformules certaines choses, mais j'espère avoir au moins transmis un peu de mon enthousiasme envers ce jeu qui m'a vraiment fait découvrir des problématiques tout à fait passionnantes.
Plus d'infos sur la Singularité (vraie théorie sérieuse, bien que critiquée et parfois polémique):
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_technologique
Site de la Singularity University: http://singularityu.org/
The contrast between the calmness of an Aikido thrower and the panic of an Aikido “throwee.”
“i want an anime with non binary characters!!”
“i want an anime with a visibly disabled character!!!”
“no, a visibly disabled POC!!! and make them a woman!! and dealing with extreme poverty and homelessness!”
“well, what about a POC with severe mental and emotional trauma? and a narrative about the horrors of war and imperialism, and race supremacy!!”
“give me a woman who is as strong as the men in the power structure of her society!!! but don’t sexualize her!!!”
“give me an anime with a cast that’s diverse in terms of gender representation!!!!”
“show me the most successful anime of the past 30 years…that’s been written by a WOMAN!!!!”
“give me an anime with a cast of different races and religions!!! and show me a narrative that includes the way imperialistic white-dominated power structures oppress and devastate minority groups based on racism and destructive actions of war!!”
“give me an anime with character development and intense personal narratives!!”
“strong female characters and a narrative without sexism!!!”
“the best anime of the past twenty years!!!!! if not one of the top animes of all time!!!!!!”
“what should i watch next?????”
Source
Rappel cordial que les artworks de L5R = <3 (Et ceux de Mario Wibisono en particulier)
Bayushi Misaki by MarioWibisono
A note handed to the men guarding a prisoner we were trying to free…
(note pour un possible futur)
“Ne mange pas trop vite” “Fais attention en traversant” “Ne parle pas aux inconnus” “Ne commence jamais la cigarette” “Mets des capotes” “Ne bois pas dans un verre qui n’est pas le tien” “Ne conduis pas bourré”
À chaque âge, on rajoute un conseil, une mise en garde, un ordre, une recommandation. On la répète plusieurs fois. Petits, parce qu’ils n’écoutent rien, ces anarchistes. Plus grands, parce qu’il faut d’abord répéter la recommandation seule, face au miroir de la salle de bains, en tentant différentes approches : “Alors, tu as maintenant 14 ans, je voulais te parler de sexe.” Non, trop direct. “Alors, tu connais mon pote Bruno, qui est séropositif ?” NON PUTAIN. “J’ignore si l’ipséité d’un coït t’est déjà apparue intrinsèquement mais…” OH BORDEL.
Des heures de torture mentale pour finir par un “Tiens, voilà des capotes. Ne te sens pas obligé d’avoir des relations parce que tu as des capotes, mais si tu as des relations, mets des capotes. ET NE FAIS PAS DES BALLONS AVEC, IMBÉCILE”
Et puis il y a d’autres recommandations, celles qu’il ne faut pas dire, qu’on ne trouve pas dans les magazines Psychologie ou Parents, celles qui outrent les copines, celles qu’on ne peut même pas répéter face à un miroir, de peur de ne plus trouver le courage de les faire.
“Tu es un garçon. Comme Spiderman, tu as un grand pouvoir et donc une grande responsabilité : tu risques, un jour, d’être physiquement plus fort qu’une femme. Voire que plusieurs femmes, voire que plein de femmes. Cette force physique en plus, tu peux l’oublier et, un jour de colère, de déception, ou un jour où tu seras ivre peut-être, tu peux t’en servir. Pour frapper. Ou pour obtenir quelque chose de force. Un baiser ou un câlin qu’on te refuse. Alors que toi tu en avais très envie maintenant. Tu as la responsabilité de ta force. Ne frappe jamais une femme. Entends et arrête-toi immédiatement si une femme te dit non.”
On dit aux jeunes filles de ne pas traîner tard le soir dans tel ou tel quartier, on leur refourgue mille et une astuces pour se protéger. Mais on ne dit pas aux jeunes garçons de ne pas abuser de leur force.
Comme si, en le leur disant, on traitait tous les hommes de pervers. Mais on leur dit bien de ne pas voler, les traite-t-on pour autant tous de voleurs ? On leur dit aussi de ne pas se battre, insinue-t-on par là qu’ils sont tous des incontrôlables qui cassent le crâne du moindre interlocuteur qui n’est pas d’accord avec eux ? Pourquoi il ne faudrait pas leur dire de ne pas frapper une femme, de ne pas violer une femme ?
Parce que nos propres enfants pourront se faire écraser s'ils ne regardent pas à droite et à gauche, peut-être ; ils pourront avoir un accident de voiture bourrés, ça arrive ; ils pourront voler une fringue, ces idiots, on sera inquiets, tristes, en colère, mais on comprendra, ça fait partie de la vie.
Mais nos enfants ne cogneront pas leur femme, ça non. Ils ne violeront pas, ça non. Ce sont d’autres gens qui font ça, ce sont des adultes tordus, sortis de nulle part, des marginaux, des pas comme nous.
Au risque de décevoir : chaque homme qui tue une femme de ses coups, chaque homme qui viole, a un jour été un enfant. Et il a eu des parents. “Oui, mais des parents défaillants alors ! s’insurge-t-on. Pas des parents comme moi ! Moi, je suis équilibré(e), j’ai joué avec lui au moins une heure par jour, et je lui ai fait du gratin de chou-fleur maison.”
J’en ai vu des mères “normales” sur le banc du tribunal, qui regardaient leur fils dans le box de l’accusé. Durant les longues heures du procès, elles fixent tantôt leur enfant, tantôt leurs pieds. Je les ai vues passer en revue chaque journée de leur éducation, pour trouver l’endroit où elles avaient pu échouer. Elles se torturent à chercher, à vouloir comprendre, elles disent “Mais pourtant il est normal”.
Nos enfants peuvent battre une femme.
Nos enfants peuvent violer une femme.
Parlons à nos fils. Un mot, ce n’est pas grand-chose, mais parfois, ça change beaucoup de vies.
Yet another geeky guy on the internet of Things. Plot-twist: is actually a feminist, expect some reblogs.
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